On parle de nous...
MARIE DOOMS, responsable du service de néo-natologie aux cliniques Saint-Luc à Bruxelles
Le Petit vélo jaune n'est bien entendu pas la seule association à œuvrer à l'aide à l'enfance et à la parentalité. Nous faisons partie d'un large réseau, où chacun à sa spécificité. Ce qui signifie que nous sommes sans cesse amenés à collaborer avec d'autres associations et institutions. D'autant que notre approche innovante et le caractère préventif de notre action est toujours plus reconnu. Au sein de ce réseau, il y a notamment les hôpitaux, et en particulier les maternités et services de néo-natologie. Nous avons rencontré Marie Dooms, qui depuis 9 ans est responsable du service de néo-natologie aux cliniques Saint-Luc à Bruxelles.
Le service de néo-natologie est un service important à saint-Luc. Près de 80 infirmières travaillent aux côtés de Marie Dooms, auxquelles ils faut ajouter une dizaine de médecins, des kinés, des psychologues, des diététiciens, etc. « Notre service s'occupe des enfants qui sont soit nés trop tôt, et donc prématurés, soit qui naissent avec un problème qui nécessite une prise en charge médicalisée. Rarement, nous accueillons aussi des parents en anté-natal, donc avant la naissance, lorsque des parents sont particulièrement vulnérables et fragilisés, c'est alors plus un accompagnement, le temps de faire un bilan. »
A l'heure actuelle, Marie Dooms ne travaille pas encore avec le Petit vélo jaune. Cela risque de changer très prochainement car elle y discerne une utilité évidente :
Marie Dooms reconnaît d'autant plus l'intérêt du Petit vélo jaune car il est essentiel pour elle de prendre également soin des parents après une naissance : « On intervient au départ auprès des enfants car ce sont eux qui ont besoin de soins. Mais lorsque l'on va s'assoir ensuite avec les parents, on se rend vite compte qu'eux aussi ont très souvent besoin d'aide, de soutien. Heureusement, beaucoup de ces parents ont la chance d'avoir des personnes autour d'eux, ce sont leur famille, ce sont des amis. Mais dans certains cas, ce réseau, ces soutiens n'existent pas. On les école le plus possible, on leur propose de rester quelques jours dans le service voisin, en pédiatrie, on s'assure que tout se passe bien, mais il y a un moment où ils vont devoir rentrer chez eux. Ce sont bien évidemment des personnes à qui l'on va donner plus souvent de rendez-vous à l'hôpital avec le médecin, mais ensuite nous sommes limités. C'est tout l'intérêt alors d'une association comme le Petit vélo jaune. »